Ouled Dlim est une tribu arabe originaire de Himyar au Yemen, c'est une tribu guerrière descendante en ligne directe de Hassan. Elle s'est établit au Sahara vers le XIIe siècle, cette tribu est aussi directement apparentée à des tribus du nord du Maroc. Les Ouled Dlim parlent le Hassani, une dialècte proche de l'arabe bédouin.
Leur ancêtre serait Delim, fils de Hassan, une autre tradition rapporte qu'il était fils de Oudeï fils de Hassan, Oudeï avait une servante et il eut secretement
avec elle un enfant très petit qu'on appela Dlim ou "Petit pou de bête".
Hassane, à deux fils :
Ibn Khaldoun, Léon L'Africain et Marusol Carvajal considèrent qu'il s'agit de la plus septentrionale
des cinq tribus Hassanes descendant de Mâaqil établies au Sahara.
Léon L'Africain, disait qu'au début du XIIe siècle, les Dlim habitaient le desert de la Libey, ils ne
possèdent aucun bien ni aucun tribut. En effet les Ouled Dlim passent pour des gens démunis mais trés guerriers.
Au XVIIIe et XIXe siècle, une serie de guerres leur a permit de se faire des tributaires dans les tribus
Ouled Tidrarine, Laumiar et autres.
En 1884, lorsque les espagnols ont voulu s'établir sur les côtes marocaines ils ont eu affaire à la tribu Ouled Dlim qui contrôle oued Eddahabe (Rio de Oro).
Fondée en 1884, elle représentait le premier comptoire de pêche Espagnole sur le sahara marocain sous le nom de Villa Cisneros.
Au cours des années 40, 50 et 60 la ville de Dakhla a sevi d'escale pour les avions de l'aeropostale.
En 1887, cet aventurier Aveyronnais de 22 ans a envisagé d'entreprendre un voyage à travers le sahara marocain jusqu'à Souss, une région jusqu'au là inéxplorée.
Grâce à des séjours antérieur au Maroc, il avait appris la langue arabe, le Hassani et d'autre dialectes. Déguisé en Arabe, il a accosté au Cap GARNET au Sud de Boujdour en prevenance des îles cannaries. A peine à terre, il tomba aux mains d'une fraction de la tribu Ouled Dlim, il se faisait passé par un marchand musulman, trahi par un lexique franco-berbère et une boite de sardine à l'huile que des pêcheur cannariens lui ont fait cadeau, il évita la mort in extremis en récitant des sourates du saint Coran, ses tortionnaires et pour évité toute ambiguïté, décédèrent de l'emmener au cheikh Ma Al-Aïnine le notable de la région.
Finalement, il reussit à s'échapper et regagna la France, de là, il publia ses mésaventures et dressa une liste complète et détaillée des tribus nomades du sahara marocain.
La baie de Dakhla offre d'immenses plages de sable d'une grande diversité de couleurs, elle bénéficie aussi d'un ensoleiment exceptionnel, c'est le terrain ideal pour le Ktedurf, windsurf, ou ski nautique.
L'Autruche du Maroc porte le nom scientifique de "Struthio camelus camelus", menacée, elle habite les zones saharienne.
Au Maroc, on attribue des vertus médicinales à sa chair et à ses oeufs, chose qui pèse lourdement sur sa survie.
![]() |