Tribus du Maroc
Les Tribus Du Maroc
   






Les Tribus Guich


Carte des tribus Guich



Histoire des tribus guich

Les tribus Guich, littéralement les tribus soldats, sont des groupes privilégiesg établis par les sultans à la limite du pays soumis et des régions dissidentes. En contre partie de cet état de mobilisation permanente, en général à but défensif, mais parfois aussi offensif, la tribu recevait la concession d'un territoire agricole divisé sur le plan de l'organisation militaire en régiments, companies et sections (Reha, Mia, Rabba).

Ce système fut inventé au XVIe siècle par les sultans de la dynastie Saadienne qui font appel à des tribus arabes, Maakile, Ouled Jerar, Ouled Metaa Et qu'elles furent organisées en tribus "Guich" ou "Makhzen".

Au XVIIe siècle, le sultan Alaouite Moulay Ismaël conserva l'institution du Guich en lui donnant une grande extension.

Les tribus guich de Marrakech sont composées de tribus arabes ( dont Teknas, Oudaia, Ouled Delime, Lamnabha, Ida Ou Blal ) et de tribus berbères ( dont Ait Imour).



Bouilloire et son réchaud (Moqraj et Majmar)
en cuivre, utilisés dans les grandes occasions.





Histoire d'Ait Imour

Ait Imour est une tribu berbère qui fait partie des tribus Guich, établit sur la pente nord du haut-atlas, ils étaient déplaçaient au XVIIe siècle vers le Haouz de Marrakech par le sultan Moulay Ismaël (1645-1727) afin de mieu contrôler les tribus voisines.










Guerrab
"le porteur d'eau"

Guerrab




Marrakech: La ville aux 7 saints

Tout est mythique dans cette ville et son fondateur n'en fait pas l'exception; c'est en 1062 que Youssef Ibn Tachafine, le véritable fondateur de la dynastie Almoravide, décide de construire une cité aux pieds des montagnes ça sera Marrakech; connue aussi sous différentes appéllations: la ville ocre, la ville rouge, la perle du sud, la ville aux sept saints, elle est aussi la capitale de l'humour en référence à l'humour légendaire de ses habitants.
En occident on l'appella la ville de Maroc; en orient, jusquà nos jour en Iran et au Pakistan le Maroc est connue sous le nom du royaume de Marrakech.

En 1122 le fils de Youssef Ibn Tachafine, Ali Ben Youssef, édifia des remparts autour de la ville encoe visible .

En 1147 les Almohades s'emparèrent de la ville et y construisèrent la célèbre mosquée de la Koutoubia;

de l'époque de Yaqob El Mansour (1184) subsiste encore la porte Bab Agnaou.

En 1269, c'est au tour des Mérinides de contrôler la ville qui perdera son statut de capitale au profit de Fès.

C'est au XVIe siècle, avec l'avènement des Sâadiens, Marrakech va retrouver toute sa splendeur; Abdallah Al Ghaleb édifia la célèbre Mederasa Ben Youssef (université) en 1570 et Ahmed Al Mansour Al Dahbi (1578-1603) construit son palais EL Badi.

mederasa ben Youssef

A la fin du XVIIe siècle, sous la dynastie Alaouite, le choix de Fès puis de Maknès comme capitale du royaume mettera Marrakech à l'ombre qui ne deviendra capital qu'à l'époque de Moulay Hicham qui partagera le Maroc en deux avec son frère. En 1870 le sultan sidi Mohamed Ben Abdallah construit le pavillon qui trône au milieu des jardins de la Ménara mais le bassin date de l'époque des Almoravides .

ménara

A la première moitié du XXe siècle et après une période trouble le Pacha Thami El Glaoui devient, avec l'appui des français, le maître de Marrakech.

Zellige



Le Zellige

Créé au Maroc au Xe siècle, le Zellige est un carreau d'argile emaillée, à base de céramique de Fès. Il s'agit d'une technique qui permet de fabriquer des mosaïques grâce à l'assemblage de petits morceaux de céramique liés par du ciment, une sorte de jeu de puzzle. La caractéristique principale du zellige est que les dessins sont exécutés à l'envers. Les mosaïques ainsi réalisées, servent de décoration pour les mosquées, les fontaines, les maisons et le mobilier.

Zellige
Un Zelligeur au travail


affichage du festival de Marrakech





Festival des arts populaire

Tous les ans, depuis 1960, pendant quinze jours au début du mois de juin, un festival national de folklore de Marrakech se tient dans les ruines du grand palais el badi de marrakech. plusieurs centaines de participants viennent de toutes les régions du Maroc se produire et se donner en spectacle, des chants et des danses, tels que les transes des gnaouas, les danse collectives de l'Ahouache et de l'Ahaidous, les ballets du Sahara ou les danses guerrière du rif et du haut atlas, donnent un évantail exhaustif de la culture folkloriqhe marocaine.

Ce festival qui donne l'occasion de découverir la grande richesse de ce folklore est très apprécié par les marocains qui y prennent part avec ferveur. A 17 heures tous les jours, la fantasia est le moment des chevauchées furieuses qui exprime, de façon fière et farouche, l'impotance de ces rituels profondément enracinés dans la vie marocaine.


Groupe de danseurs du Sahara



les crotales/qraqeb
  Qraqeb


Daqqa Marrakchia

Daqqa, ou Dakka, est le folklore Marrakechi par excellence, appellée aussi "Tqitqate", Daqqa est originaire de Taroudant, une ville plus au sud qui partage avec Marrakch bien d'autre traits.
Le groupe de Daqqa est formé de 20 à 40 musiciens, habillés en Djellaba et porte les fameuse "Choukara". Ils sont armés de crotales (Qraqebe), de tambourins (Ta'rija), de Târe et de trompette (N'fare, ajouté sous les ordres du Pacha El Glaoui), chaque groupe est mené par un leader qui decte le rythme et la cadence à suivre .

Un concours de Daqqa est organisé tout les ans à la place de Jamaâ El Fna à l'occasion de Achoura (le 10 du premier mois arabe), où sont confrontés les meilleurs groupes "Dqaqiyas", le vainqueur jouit d'une grande renommée dans toute la ville.

A l'origine c'est une musique spirituel, Daqqa est devenue indespensable dans les cérémonies et mariages marocains.







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